🌿 L’Histoire de An Nou Fariné

En Guadeloupe, chaque famille garde des souvenirs liés au fruit à pain : un plat du dimanche, une odeur qui sort de la cuisine, un arbre majestueux dans le jardin créole, un symbole de générosité. Ce fruit, toujours présent mais trop souvent oublié, a accompagné des générations entières. Il a nourri, réconforté, et représenté bien plus qu’un aliment : un véritable héritage.

Quand un trésor local devient une fierté à partager

C’est de cette mémoire, de cette culture et de cette envie de transmission qu’est née An Nou Fariné.
L’objectif était simple : revaloriser un trésor local, lui donner une nouvelle forme, une nouvelle utilité, et surtout une nouvelle fierté. Transformer ce fruit emblématique en farine, c’est prolonger sa vie, l’adapter aux usages modernes, tout en restant fidèle à ses racines créoles.

Au départ, l’idée est née d’un constat évident : la Guadeloupe regorge de richesses naturelles, mais trop peu d’initiatives mettent ces ressources en avant de façon durable. Le fruit à pain, lui, pousse généreusement, sans effort, sans engrais chimiques, dans nos jardins et nos campagnes. Il représente une solution locale, saine, et pleine de potentiel.

An Nou Fariné est donc devenu un projet engagé.
Un projet qui valorise la terre, les agriculteurs, les circuits courts, la transformation locale, et l’économie guadeloupéenne. Un projet qui rappelle que nos ressources ont une valeur immense — culturelle, culinaire et nutritionnelle. La farine de fruit à pain que nous produisons n’est pas qu’un produit :
c’est une manière de redonner au fruit à pain la place qu’il mérite.